Inktober mythologie grecque : entre divinités, ombres et lumière

Cette année, j’ai décidé de replonger dans l’aventure Inktober avec un thème qui me passionne depuis toujours : la mythologie grecque.

J’avais envie d’un fil conducteur fort, d’une série qui raconte quelque chose, où chaque dessin trouve sa place dans un ensemble cohérent.

Et surtout, j’avais besoin d’un projet qui me redonne un vrai coup de boost créatif.

Ces derniers temps, j’avais l’impression d’avancer trop lentement.

Mon rythme avait ralenti et je n’arrivais plus à retrouver cette régularité qui me motivait tant avant.

L'Inktober, avec ses délais super serrés, me semblait être le défi parfait pour me remettre en mouvement. Est-ce que j’étais encore capable de tenir la cadence ?

Eh bien oui, et mieux encore : j’ai réussi à boucler toute la série dans les temps, sans aucun retard.

Autant dire que je suis plutôt fière de moi.

Mon Inktober 2025 sur la mythologie grecque

Je savais que je voulais faire des dessins détaillés, aboutis, pas de simples esquisses.

Et en une journée, ce serait clairement mission impossible.

J’ai donc choisi un rythme plus réaliste : un dessin tous les deux jours, pour un total de seize divinités.

J’ai travaillé au crayon Pitt Graphite Matt de Faber-Castell, sur un format A5, en noir et blanc.

Mon objectif : mêler réalisme, symbolisme et unité visuelle à travers chaque portrait.

Chaque divinité a été pensée comme une incarnation d’énergie : certaines lumineuses, d’autres plus sombres, mais toutes reliées par un même cadre architectural réalisé au feutre noir et inspiré des temples grecs.

Une galerie divine, de la lumière à l’ombre

La série commence avec les figures lumineuses : Zeus, Héra, Poséidon, Déméter, Athéna, Aphrodite, Apollon et Hermès.

Elles représentent la clarté, la puissance, la connaissance, la beauté et la protection. Photographiées à la lumière du jour, elles dégagent une présence douce et solaire, comme si elles baignaient encore dans la lumière de l’Olympe.

Hermès marque une transition. Messager entre les mondes, il symbolise le passage : il est le point de bascule entre la lumière et les ténèbres.

Après lui vient donc la seconde moitié de la série : Dionysos, Perséphone, Hadès, Éris, Morphée, Méduse, Hécate et Thanatos.

La série plonge alors dans les ténèbres, explorant la part plus obscure de la mythologie grecque, entre mystère, mort et transformation.

Pour accentuer cette ambiance, j’ai pris les photos à la lumière d’une lampe.

En jouant sur l’éclairage, les ombres des objets autour des dessins se sont allongées et intensifiées, créant cette atmosphère plus dramatique et “dark” que je recherchais.

La série se termine avec Thanatos, incarnation même de la mort.

Et c’est à ce moment-là que la symbolique rejoint naturellement Halloween et Samhain, ces fêtes où la mort est au cœur des traditions.

C’est la fin d’un cycle, le moment où la lumière décline, où la frontière entre les mondes s’amincit, et où l’on médite sur la transformation et le passage vers autre chose.

Un mois de création et de symboles

Ce mois de dessin m’a permis de retrouver un vrai élan créatif.

Je me suis redécouverte capable d’avancer vite sans sacrifier la qualité, de rester concentrée jour après jour.

Chaque dessin avait son propre rythme, mais ensemble, ils forment une histoire cohérente : celle d’un passage, d’une tension entre ombre et lumière, force et vulnérabilité.

Et maintenant ?

Les prints de cette série seront bientôt disponibles sur ma boutique Etsy.

J’ai hâte de partager ces illustrations dans un format que tu pourras accrocher ou offrir, pour prolonger un peu cette aventure mythologique au-delà du mois d’octobre.

Conclusion

Cette série a été à la fois un défi et un vrai plaisir à réaliser.

J’ai retrouvé une énergie créative que je croyais un peu perdue, et ça m’a rappelé pourquoi j’aime autant ce type de challenge.

Et toi, parmi toutes ces divinités, laquelle te parle le plus ?